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Une occasion de se rencontrer

Venez rencontrer Jean-Marie Redon lors de la journée porte ouverte de la M.J.C. de Ris-Orangis (91) le samedi 11 septembre 2010 à partir de 14H.
Apprenez-en plus sur les cours et stages de banjo proposés par la M.J.C. et profitez-en pour poser vos questions éventuelles sur la méthode.
Soirée cabaret.
A 18H30, Jean-Marie Redon et Mox Gowland feront une apparition musicale.

Adresse :
MJC
Place Jacques Brel
91170 Ris-Orangis
RER D « Ris-Orangis »
La MJC est située sur les bords de la Nationale 7
Plus de renseignements pour y accéder.


UNE OCCASION DE SE RENCONTER
Source: ActionBanjo.fr

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Cours et stages de banjo animés par Jean-Marie Redon

Les cours et stages de Jean-Marie Redon se déroulent au CMT de Ris Orangis (Essonne) au sein de la MJC place Jacques Brel. La MJC se situe sur la nationale 7.

Les cours sont tous les mardis soirs à partir de 19h en dehors des vacances scolaires et pour une trentaine de leçons. Ce sont des cours de groupes avec un soutien individuel si nécessaire. Une nouvelle classe est ouverte pour les débutants pour la saison 2010/2011.

Le stage se dĂ©roule sous forme d’un cycle de 8 sessions par an un dimanche par mois.Le dimanche parce que cela peut permettre Ă  ceux plus Ă©loignĂ©s de faire le dĂ©placement. Pour ceux qui sont vraiment plus Ă©loignĂ©s d’autres propositions de stages sont Ă  l’Ă©tude pour le courant de l’annĂ©e 2011.

Les dates du cycle prévues pour la saison 2010/2011 sont : 3/10, 21/11, 12/12, 16/01, 6/02, 13/03, 3/04, 22/05. Ces dates sont susceptibles de changer en fonction des activités musicales du professeur. Une nouvelle classe est ouverte pour les débutants pour la saison 2010/2011.
D’autres stages  pourraient ĂȘtre organisĂ©s durant la saison. Restez Ă  l’écoute.

Pour tous renseignements supplémentaires, cliquez sur les liens suivants:

MJC

Tarifs et inscriptions


COURS ET STAGES DE BANJO ANIMES PAR JEAN-MARIE REDON
Source: ActionBanjo.fr

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TOMMY EMMANUEL né guitariste

Tommy EmmanuelAvec une carriĂšre professionnelle courant sur plus de quatre dĂ©cennies, Tommy Emmanuel, deux fois nominĂ© aux Grammy, continue de croiser la route des plus brillants musiciens de part le monde. Connu de tous dans son Australie natale, Tommy Emmanuel rassemble des centaines de milliers de fans passionnĂ©s sur toute la planĂšte. Son style unique, qu’il appelle simplement « finger style », s’apparente Ă  jouer de la guitare Ă  la maniĂšre d’un pianiste sur son piano : parties rythmique et mĂ©lodique simultanĂ©ment. Tommy est rĂ©putĂ© pour son style fingerpicking complexe, ses interprĂ©tations Ă©nergiques, ses techniques de percussions sur la guitare, la gĂ©nĂ©rositĂ© de ses prestations, et la complicitĂ© facĂ©tieuse qu’il entretient avec son public.

J’aimais dĂ©jĂ  la guitare dans le ventre de ma mĂšre. Elle disait qu’à chaque fois qu’on mettait de la musique, elle me sentait bouger.

En Australie, la musique et la vie de Tommy Emmanuel sont entrĂ©es dans la lĂ©gende. William Thomas Emmanuel est nĂ© le 31 mai 1955, Ă  Muswellbrook, dans l’Upper Hunter, New South Wales. Curieusement il semblerait que sa bonne Ă©toile ait quelque peu hĂ©sitĂ© avant de se fixer dĂ©finitivement au dessus de lui, car suite Ă  une fiĂšvre jaune contractĂ©e par sa mĂšre durant la grossesse, Tommy entre en scĂšne avec un dĂ©ficit auditif de 80%, qu’il gardera toute sa vie. Pourtant trĂšs tĂŽt, probablement avant sa naissance, la musique devient sa force vitale, et oriente ses tous premiers pas vers un chemin en forme de portĂ©e musicale. J’aime la musique depuis le berceau. Ma mĂšre me racontait qu’aprĂšs m’avoir ramenĂ© de l’hĂŽpital, je ne m’endormais pas tant qu’elle ne mettait pas un disque. Elle plaçait une pile de disques sur le tourne-disque et la musique m’apaisait, puis je m’endormais. Quand le disque se finissait je me mettais Ă  brailler de tous mes poumons jusqu’à ce qu’elle le retourne et mette l’autre face. Et je me rendormais. Ses premiers mots ne sont pas Maman ou Papa mais retourne-le !. L’étape suivante c’était quand je commençais Ă  dĂ©ambuler en couche-culotte, ma mĂšre avait pris une habitude. Elle envoyait mon pĂšre Ă  son travail et mes frĂšres et sƓurs ainĂ©s Ă  l’école. (
) Elle lançait la machine Ă  laver qui se mettait Ă  faire ‘clunk clunk’, et quand ça dĂ©marrait, elle entendait mes pas venant du couloir. J’arrivais et je dansais avec la machine Ă  laver. De toute ma vie je n’ai pu m’endormir sans bouger mes pieds en rythme.

Il reçoit sa premiĂšre guitare Ă  l’ñge de 4 ans en 1959, pour accompagner sa mĂšre qui joue de la lapsteel guitar. A cette Ă©poque son pĂšre s’occupe d’un groupe, et dans cette ambiance, Tommy et son frĂšre Phil s’intĂ©ressent de plus en plus Ă  la guitare. Parmi les premiers artistes et morceaux qui leur donnent envie d’en jouer on trouve Marty Robbins (El Paso), Jim Reeves, puis Arthur Smith (Guitar Boogie), Hank Marvin des Shadows. Tommy Emmanuel apprend Ă  jouer Ă  l’oreille, sans aucune formation scolaire. A 7 ans, il entend Chet Atkins Ă  la radio. Ce moment est restĂ© trĂšs vif dans sa mĂ©moire, il dit avoir Ă©tĂ© fortement inspirĂ© par le musicien et a expliquĂ© que dĂšs son plus jeune Ăąge, il Ă©tait fascinĂ© par son style musical (parfois appelĂ© Travis picking) consistant Ă  jouer simultanĂ©ment les basses avec le pouce et la ligne mĂ©lodique avec les deux ou trois premiers doigts. J’en avais des frissons, mon cƓur cognait, ça me faisait pĂ©ter les plombs. Je ne sais pas comment l’exprimer, mais je savais que j’adorais ça, et je savais que c’était quelque chose de vraiment spĂ©cial et je disais ‘je veux pouvoir faire ça’. Cette technique est devenue la base de son style. A chaque fois qu’il passait Ă  la radio, j’étais scotchĂ© au poste, et si quelqu’un venait me distraire, je lui criais dessus !

Tommy et son grand frĂšre Phil Ă©taient des enfants prodiges, faisant leurs dĂ©buts professionnels dans les annĂ©es soixante. A l’ñge de 6 ans, Tommy travaille dĂ©jĂ  comme musicien professionnel. En effet, constatant le talent musical de Tommy et de son frĂšre Phil, leur pĂšre crĂ©e un groupe familial, vend la maison de famille et emmĂšne tout le monde sur les routes. Avec deux break familiaux pour tout domicile, le petit Tommy passe la plus grande partie de son enfance Ă  sillonner l’Australie avec sa famille. Il joue la guitare rythmique, dort Ă  l’arriĂšre de la voiture ou sur scĂšne, et frĂ©quente peu l’école. La vie sur les routes Ă©tait dure, ils Ă©taient trĂšs pauvres, avaient souvent le ventre vide, et n’étaient jamais fixĂ©s Ă  un endroit particulier. Les fins de mois difficiles leurs imposaient frĂ©quemment de se contenter de riz et de lait en poudre pour joindre les deux bouts.

J’étais si jeune. Je me rappelle avoir beaucoup voyagĂ©, ne pas avoir eu grand chose Ă  manger, mais avoir toujours Ă©tĂ© heureux.

Le pĂšre menait souvent la barque, s’occupait d’organiser les interviews, de faire la promotion, et de trouver le magasin de musique local pour un concert au pied levĂ© le lendemain. Peu aprĂšs sa mort en 1966, la famille Emmanuel est approchĂ©e par la star de la musique country australienne Buddy Williams, qui emmĂšne la famille sur les routes, jusqu’à ce que l’Australian Child Welfare Departement insiste sur la nĂ©cessitĂ© pour les enfants Emmanuel d’aller Ă  l’école rĂ©guliĂšrement et leur interdise les dĂ©placements. La famille s’établit alors Ă  Parkes et les enfants frĂ©quentent une Ă©cole ordinaire. A cette Ă©poque, Tommy joue les week-ends dans le groupe The Trailblazers, avec son frĂšre Chris Ă  la batterie et Virginia Ă  la guitare slide. Il donne Ă©galement des cours de guitare et fait de nombreuses apparitions tĂ©lĂ©visĂ©es lors de compĂ©titions musicales. Son premier flirt avec la cĂ©lĂ©britĂ© a lieu quand The Trailblazers gagne deux tremplins musicaux tĂ©lĂ©visĂ©s et la production d’un EP. Sa fratrie et lui ont travaillĂ© dur, pendant des annĂ©es, pour contribuer Ă  l’unique ressource financiĂšre de la famille.

Tommy Emmanuel Niort FranceAu dĂ©but de son adolescence, Tommy quitte la maison et dĂ©mĂ©nage pour Sydney afin de poursuivre sa carriĂšre de guitariste professionnel. Jouant dans les clubs de toute la ville, il devient rapidement un musicien de studio trĂšs demandĂ© par les artistes les plus populaires du moment. Tommy gagne encore en renommĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 70 en tant que guitariste lead de The Southern Star Band, le groupe du chanteur Doug Parkinson. En 1979 ils enregistrent un album, I’ll Be Around, qui donnera plusieurs singles Ă  succĂ©s : Hungry Years, You Ain’t Going Nowhere Without Me, et I’ll Be Around. En 1980, ils assurent la premiĂšre partie de la tournĂ©e australienne de Bob Marley and The Wailers, pour ce qui s’averera ĂȘtre l’ultime tournĂ©e de la lĂ©gende jamaĂŻcaine. Il jouera Ă©galement de la batterie avec son frĂšre Phil dans le groupe Goldrush et travaille Ă  des sessions studios sur d’innombrables albums d’artistes populaires (Air Supply, Men at Work entre autres) et jingles commerciaux. Il joue une nouvelle fois aux cotĂ©s de son frĂšre au dĂ©but des annĂ©es 80 avec le Emmanuel Bros Whiz Band. Au milieu des annĂ©es 80 il rejoint l’un des plus gros groupe de la dĂ©cennie, Dragon. En 1987, Dragon partage l’affiche avec Tina Turner pour la partie australienne de sa tournĂ©e « Break Every Rule ».

En 1994, Tommy Emmanuel retrouve le John Farnham Band duquel il avait fait partie en 1981. Le musicien australien vĂ©tĂ©ran John Farnham l’invite Ă  jouer de la guitare aux cotĂ©s de Stuart Fraser de Noiseworks lors du Concert for the Rwanda.

Un autre grand moment de la brillante de la carriĂšre de  Tommy Emmanuel, fut sa prestation au cotĂ© de son frĂšre Phil lors de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture des Jeux Olympiques de Sydney 2000. L’évĂšnement a Ă©tĂ© diffusĂ© dans le monde entier et vu par 2,5 milliards de personnes. Lorsqu’ils jouent ensemble, le duo partage parfois la mĂȘme guitare, Ă  quatre mains, ou bien une main chacun sur l’instrument.

En octobre 2002 il fut invitĂ© Ă  interprĂ©ter Amazing Grace, I Still Call Australia, et Waltzing Matilda, lors d’une cĂ©rĂ©monie cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  la National Cathedral de Washington D.C en la mĂ©moire des victimes des attentats de Bali. Plus de 80 australiens pĂ©rirent dans l’attaque terroriste. Il fut trĂšs honorĂ© de cette invitation.

Tommy Emmanuel tourne dans le monde entier, jouant aussi bien dans de grandes ou de trĂšs petites salles, d’un enthousiasme Ă©gal. Il assure depuis plusieurs annĂ©es des tournĂ©es hallucinantes, jusqu’Ă  plus de 300 dates par an ! Ses concerts sont trĂšs populaires auprĂšs de ses fans, en grande partie grĂące Ă  sa prĂ©sence scĂ©nique puissante et Ă©nergique. Eric Clapton, Chet Atkins, Les Paul, Joe Satriani… tous disent qu’il est le meilleur qu’ils n’aient jamais vu, et Steve Vai a citĂ© Tommy Emmanuel comme l’un des artistes musicaux que quiconque ayant l’amour de la guitare se doit d’avoir vu. Fin 2007, des problĂšmes cardiaques lui sont diagnostiquĂ©s et il doit marquer une pause dans son intense planning de tournĂ©e pour cause d’épuisement. Mais dĂ©but 2008 il reprend sa tournĂ©e Ă  plein temps.

Au dĂ©but du mois de fĂ©vrier 2009 l’Australie, et plus particuliĂšrement l’Ă©tat du Victoria, est frappĂ©e par une terrible sĂ©rie d’incendies qui font 173 victimes et 414 blessĂ©s. Ce sont les incendies de brousse les plus meurtiers qu’ait jamais connu le pays. L’auteur-compositeur Tamara Stewart monte alors un projet de soutient aux victimes en rĂ©unissant de nombreuses stars de la musique australienne. Tommy Emmanuel participe au projet et ensemble ils produiront le single « Tangerine Sky » , dont les bĂ©nĂ©fices iront Ă  l’ArmĂ©e du Salut locale. Un an aprĂšs, HaĂŻti est dĂ©vastĂ© par un sĂ©isme. TrĂšs touchĂ© par la tragĂ©die, Tommy vend aux enchĂšres trois de ses guitares favorites. La vente permettra de rĂ©colter plus de $38,000 au profit de l’UNICEF, auxquels s’ajoute un don personnel de Tommy.

Témoignage de Chet Atkins

Le guitariste amĂ©ricain lĂ©gendaire Chet Atkins aura certainement Ă©tĂ© la plus grande source d’inspiration de Tommy, et l’un des premiers Ă  le conduire vers la guitare. Alors tout jeune garçon en Australie, Tommy Ă©crit Ă  son hĂ©ro Chet Atkins Ă  Nashville. Je lui ai Ă©crit depuis l’Australie quand j’avais 11 ans. ‘Cher Chet. Je suis un enfant d’Australie. Vous n’avez probablement pas entendu parler de mon pays, mais je suis un fan…’ Et il m’a rĂ©pondu ! Tommy raconte cet Ă©pisode de sa vie comme s’il s’était produit la veille : Je rentrais de l’école, ma mĂšre m’a accueilli sur le palier, m’a enlevĂ© mon cartable et m’a dit : ‘Va dans ta chambre, il y a quelque chose pour toi sur ton lit.’ Je n’avais pas la moindre idĂ©e de ce que ça pouvait ĂȘtre. Je suis entrĂ© dans ma chambre et il y avait cette grosse enveloppe marron avec des timbres amĂ©ricains dessus
 Je me rappelle mon cƓur faisait ‘boum boum boum boum boum !’. Je l’ai ouverte, et il y avait une magnifique lettre de Chet ainsi qu’une photo dĂ©dicacĂ©e Ă  mon nom. C’était tellement incroyable. Il me disait ‘Merci pour ta lettre, je ne savais pas que quelqu’un me connaissait d’aussi loin. Je suis ravi que tu joues de la guitare, et si jamais tu viens un jour en AmĂ©rique, passe me voir s’il te plait.’

Finalement en 1980, Tommy avait rĂ©ussi Ă  Ă©conomiser suffisamment pour pouvoir se payer son premier voyage hors d’Australie, destination Nashville, pour rencontrer son idole. J’écoutais tellement sa musique que j’avais le sentiment de le connaĂźtre. Et quand j’ai fini par le rencontrer pour de vrai, [j’ai compris que] je le connaissais rĂ©ellement
 C’était sa musique qui m’avait tout dit de son Ăąme
 Et j’en ai tirĂ© une grande leçon, j’ai appris qu’un musicien ne peut dĂ©tacher son talent musical de son Ăąme, car les deux vont de pair, et quand je joue de la guitare vous entendez ce que je suis rĂ©ellement Ă  l’intĂ©rieur, pas toute la pratique qu’il y a derriĂšre ou autre. C’est la vraie personne.

Plusieurs dizaines d’annĂ©es aprĂšs, Atkins lui-mĂȘme devient l’un des plus grands admirateur de Tommy. En juillet 1999, lors de la 15Ăšme Annual Chet Atkins Appreciation Society Convention, Chet dĂ©core Tommy du titre de Certified Guitar Player, (CGP) une distinction rare et prestigieuse, partagĂ©e par seulement trois autres personnes dans le monde : Jerry Reed, Steve Wariner, et John Knowles. Cette rĂ©compense doit sa notoriĂ©tĂ© au fait d’avoir Ă©tĂ© créée pour Atkins, puis dĂ©cernĂ©e par Atkins lui-mĂȘme, reconnu comme une rĂ©fĂ©rence dans le milieu de la guitare. Cette dĂ©coration mentionne : « In Recognition Of His Contributions To The Art Of Fingerpicking. » . Tommy Emmanuel joue tous les ans en juin au Chet Atkins Appreciation Society (CAAS) Ă  Nashville, TN USA. Atkins et Tommy ont fini par enregistrer un album ensemble en 1996, « The Day the Finger Pickers Took Over the World », pour lequel Tommy Emmanuel a reçu sa premiĂšre nomination aux Grammy Awards. Ce fut Ă©galement le dernier enregistrement de Chet Atkins.

Je pense qu’il est probablement le plus grand finger picker au monde aujourd’hui. Il est crĂ©atif, intrĂ©pide, et possĂšde un sens du rythme imparable. Et quelle prĂ©sence scĂ©nique. Vous ne pouvez regarder Tommy jouer et ne pas vous sentir heureux. Je l’adore tout simplement. – Chet Atkins

Bien que Tommy Emmanuel n’ait jamais reçu d’éducation musicale formelle, ses facultĂ©s guitaristiques lui ont valu la reconnaissance de fans du monde entier. Il est connu pour ses parties de percussions sur le corps de sa guitare. Sur scĂšne il n’utilise pas de setlist et ne se sert que d’un minimum d’effets. Il effectue gĂ©nĂ©ralement ses enregistrements en une seule prise. Il utilise frĂ©quemment son pouce gauche pour fretter les basses sur les 5iĂšme et 6iĂšme cordes. Il raconte avec amusement l’anecdote Ă  l’origine de cette technique : J’avais 6 ans, nous avions formĂ© un groupe et j’étais le guitariste rythmique et bassiste. Je ne savais pas qu’il existait une guitare basse. Je pensais que le guitariste rythmique jouait la basse avec son pouce, donc j’ai travaillĂ© toutes les parties rythmiques en incorporant les notes basses. Puis quelques annĂ©es plus tard j’ai vu un groupe sur scĂšne et je me suis dit ‘c’est quoi cet autre instrument ?’ et c’était la guitare basse !

Tommy joue Ă©galement des accords tels que LA mineur et MI avec seulement deux doigts. La plupart du temps il utilise un onglet de pouce, un mĂ©diator ou juste les doigts. Il est aussi un spĂ©cialiste du picking hybride, qui consiste Ă  mĂȘler jeu au mĂ©diator et jeu aux doigts. LĂ  encore sa facilitĂ© actuelle est due Ă  une mĂ©prise au dĂ©part : En fait j’ai commencĂ© Ă  jouer ce style (fingerpicking) avec un mĂ©diator et j’ai travaillĂ© une maniĂšre d’y parvenir. (
) J’ai fait ça pendant un bon moment et j’essayais de travailler certains morceaux et je les trouvais vraiment difficiles Ă  jouer de cette façon. Puis j’ai vu une photo de Chet et il avait un onglet de pouce, je ne le savais pas, et tout Ă  coup j’ai fait ‘Bien sur !’ Ma propre sƓur Ă  cotĂ© de laquelle je me tenais depuis 10 ans jouait de la guitare steel avec un onglet de pouce et ça ne m’était jamais venu Ă  l’idĂ©e. DĂšs que j’ai eu l’onglet c’était comme si quelqu’un avait ouvert une porte pour y faire entrer de l’air c’était juste incroyable.

Une autre des ses spĂ©cialitĂ©s sont les harmoniques en cascades, grĂące auxquelles sa guitare semble sonner comme une harpe. C’est vers 1975 qu’il commence Ă  utiliser cette technique : 
J’écoutais les albums qu’il (Chet Atkins) avait fait avec Jerry Reed (
) et je mourrais d’envie de pouvoir jouer des harmoniques, et je ne comprenais pas comment faire. Personne en Australie ne savait. Puis j’ai fait un rĂȘve, et dans le rĂȘve Chet entre sur scĂšne en smoking, avec une guitare Gretsch et il s’assoie et commence Ă  jouer quelques uns de ses plus beaux plans en harmoniques, puis il s’en va, et c’était la fin du rĂȘve. Le lendemain matin je me suis levĂ© et j’y arrivais. Je ne raconte pas ça Ă  beaucoup de personnes parce qu’on pense que je suis fou mais c’est un fait. (
) il m’a montrĂ© comment faire dans un rĂȘve. Le lendemain j’ai appelĂ© un ami et lui ai dit â€˜Ă©coute ça’, je lui ai jouĂ© les harmoniques, et je pouvais l’entendre hurler Ă  l’autre bout du fil.

Sa guitare principale est une Maton EBG808 small body custom, Ă©quipĂ©e d’un micro et d’un micro condensateur interne, qu’il a surnommĂ©e « Mouse » Ă  cause de son faible volume en acoustique et de sa grande puissance sonore une fois branchĂ©e Ă  un ampli. Deux de ses principales guitares de scĂšne, notamment sa Maton TE1 dreadnought signature, sont cabossĂ©es et abĂźmĂ©es sur le manche, la tĂȘte et la table d’harmonie suite Ă  une utilisation intensive et aux techniques de percussion qu’il pratique. Il a expliquĂ© lors d’un atelier de son festival annuel, Tommyfest UK (2008), que ses trois guitares de scĂšne ont Ă©tĂ© cassĂ©es et rĂ©parĂ©es de nombreuses fois au cours des annĂ©es.

En plus d’une carriĂšre bien fournie, jalonnĂ©e de 16 enregistrements musicaux et pĂ©dagogiques, Tommy est Ă©galement un producteur et un arrangeur Ă©mĂ©rite. Il est aussi apprĂ©ciĂ© pour les ateliers guitare et les master-classes qu’il anime lors des tournĂ©es. Parmi ses consĂ©crations, citons sa nomination aux Grammy en 2007 pour « Gameshow Rag » tirĂ© de l’album « The Mystery », son intronisation au Thumb Pickers Hall of Fame Ă  Muhlenberg, Kentucky (l’unique non-amĂ©ricain ainsi honorĂ©), son classement par les lecteurs de Acoustic Guitar Magazine dans le top 3 des artistes favoris. Tommy Emmanuel a Ă©tĂ© Ă©lu deux annĂ©es consĂ©cutives « Artiste le plus populaire » par Rolling Stone Magazine (Australie). Il a reçu quatre disques de platine et d’or, deux « Golden Guitar » (2006, 2007) aux CMAA Awards en Australie. Emmanuel a Ă©tabli des records de vente d’albums encore inĂ©galĂ©s et a jouĂ© avec des centaines de musiciens lĂ©gendaires parmi lesquels Chet Atkins, Les Paul, Keith Urban, Eric Clapton, Air Supply, Sir George Martin, Tina Turner, Joe Walsh, Stevie Wonder, Nokie Edwards (des Ventures), Hank Marvin, le Lexington Philharmonic (Kentucky), le Dortmund Symphony (Allemagne), et le Western Australian Symphony Orchestra. De plus, Tommy anime chaque annĂ©e plusieurs « TommyFest » dans le monde, oĂč il invite d’autres musiciens internationaux prestigieux Ă  partager quatre jours de cĂ©lĂ©bration musicale passionnĂ©e.

En tant qu’artiste solo, les interprĂ©tations Ă©blouissantes de Tommy Emmanuel, la perfection de sa technique et la grande richesse de son rĂ©pertoire ne manquent jamais de stupĂ©fier et de captiver fidĂšles et nĂ©ophytes. Du fin fond de l’outback Australien au tumulte des plus grandes villes mondiales, le panache et l’inoubliable prĂ©sence scĂ©nique de Tommy Emmanuel lui ont valu un immense et indĂ©fectible socle de fans chaque annĂ©e plus grand.

Je me souviens d’un voyant chinois que j’étais allĂ© consulter comme ça pour plaisanter. Il Ă©tait aveugle, il ne me connaissait pas du tout, et il m’a dit : ‘Ce que tu fais se diffuse, comme les doigts de deux mains entourant le monde’

Cours de guitare: Guitar Boogie par Tommy Emmanuel

Allez une petite derniĂšre…

Tommy Emmanuel @ CAAS 2009 – Saturday Night Shuffle

Rose-Mary Lou

  • Auteure-Compositrice InterprĂšte
  • 1er prix d’interprĂ©tation SACEM.

Artiste Gibson Epiphone

Une voix exceptionnelle qui lui permet de jouer avec de nombreux registres, et une prĂ©sence scĂ©nique Ă  l’Ă©nergie dĂ©bordante!… Au vaste Jardin de ses influences musicales et poĂ©tiques, Rose-Mary a cueilli notre hĂ©ritage europĂ©en revenu d’Outre- atlantique, et s’est surtout dĂ©lectĂ©e de ses formes plus mĂ©langĂ©es d « AmĂ©rindianité« , de chants sacrĂ©s Gospel, de Blues, de ballades des cow boys , Western Swing, Rock‘n Roll, Folk , Cajun, Country et AmĂ©ricana, cultivant patiemment et singuliĂšrement son indentitĂ© artistique.

Million Dollar Cowgirl

Album 11 titres en anglais ecrits et composĂ©s (sauf House of the Rising Sun) par Rose-Mary rĂ©alisĂ© Ă  Omnisound Studios Nashville TN USA (dans la continuitĂ© du projet « My Lucky Dance »). Le rĂȘve se poursuit donc avec son Ă©quipe d’exception (que l’on retrouve sur la plupart des sessions de lĂ©gende Ă  Nashville (sa Dream team) avec Eddy Bayers et Kristin Wilkinson Ă  la direction musicale, Jim Hoke (harmonica low whistle, Paul Franklin Pedal steel, Pedabro, Larry Paxton basse contrebasse (Musique all the pretty horses, nommĂ© meilleur musicien de l’annĂ©e CMA awards),Stuart Duncan aux violons et mandolines Album country stylistiquement riche original et variĂ© dont la palette poĂ©tique s’habille aussi d’un quatuor Ă  corde dirigĂ© par Kristin Wilkinson (compositrice et chef d’orchestre de renom rĂ©compensĂ©e pour les musiques des films de Robert Redford et Billy Bob Thornton « « All the pretty horses » (De si jolis chevaux) 

Production: Natasha Grandval / A Dolphin’s Dream – 711007
Pochette de l’abum: Philippe Escoffier

Elle y trempe aussi sa plume avec Ă©lĂ©gance pour signer, musiques, arrangements et textes(en français et en anglais) au fil de ses albums oĂč se dĂ©voile son Ă©criture intime et Ă©merveillĂ©e, Ă©toilĂ©e de fraĂźcheur et d’insouciance, bien ancrĂ©e dans un subtil Ă©quilibre entre classicisme et modernitĂ©. Son nouvel album rĂ©alisĂ© dans le Tennessee, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Nashville, TN USA avec la complicitĂ© de musiciens de studio lĂ©gendaires en est une remarquable illustration .

En scĂšne – The Show’s on !…
Seule en scĂšne avec sa guitare, ou entourĂ©e d’une formation de six musiciens, issus des musiques traditionnelles et du jazz, son spectacle rĂ©vĂšle la richesse,la diversitĂ© musicale, et l’authenticitĂ© de son rĂ©pertoire et de ses crĂ©ations. Que brille son Ă©tonnante prĂ©sence vocale et scĂ©nique, vous serez irresistiblement emportĂ©s vers des territoires souvent inĂ©dits, oĂč vous attendent des paysages explosifs et Ă©blouissants ainsi que de longues plages aussi belles qu’apaisantes 
 Un rendez-vous magique 


Rose-Marie Portelli dite Rose-Mary Lou (SACEM)Prix d’interprĂ©tation de la SACEM, Rose-Mary Lou (Portelli) chante en anglais, français, espagnol et italien. Auteur-compositeur et interprĂšte. Son premier CD « marine marine« …

Rose-Mary Lou